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Actuellement, alors qu'un "opposant politique" russe est décédé dans sa prison, on a droit à un déluge de haine antirusse, dirigée surtout contre le président démocratiquement élu de ce pays! Qui, en Occident, parmi les chiens de garde de l'Oncle Sam, n'y va pas de son laïus sur le caractère fasciste et totalitaire du gouvernement de la Russie, comme au bon vieux temps de l'URSS?
Odessa est une ville russe, fondée par Catherine II en 1794. Au XIXème siècle, Odessa était le plus grand port de Russie après Saint-Pétersbourg. Comme pour le Donbass, les Russes ne font que récupérer ce qui est historiquement à eux!
Odessa fut le théâtre de la mutinerie, en 1905, des marins du cuirassier Potemkine, et du film qu'en fit le grand Eisenstein en 1925, Le Cuirassier Potemkine! On se souvient de la poignante scène du massacre de la population en fuite sur le grand escalier monumental, qui se clôt avec le landau descendant en roues libres les marches de l'escalier, pendant que les Cosaques achèvent les derniers survivants.
Une ville fondée par les Russes, un très grand film d'un immense cinéaste russe! Et certains osent prétendre qu'Odessa n'est pas russe?
Car si Odessa n'était pas essentiellement russe, on n'aurait pas déboulonné en 2022 la statue de Catherine II et des fondateurs d'Odessa, "effacement" d'un monument dont le seul objectif est de nier l'Histoire!
Et les Bee Gees auraient-ils chanté Odessa en 1969, morceau d'ailleurs inspiré par le film d'Eisenstein, en particulier la scène de l'escalier, s'ils n'avaient pas été convaincus qu'il s'agissait d'une cité fondamentalement russe?
Jacques Davier (Juillet 2023)
Source Bee Gees : Behind the song Odessa
Comme le dit le Dictionnaire Historique de la Suisse (DHS), "au Congrès de Vienne (1814-1815), [la Suisse] obtint pour la première fois la reconnaissance internationale de sa neutralité, homologuée par les grandes puissances (Autriche, France, Grande-Bretagne, Prusse et Russie), le 20 novembre 1815, lors de la conférence de Paris, sous la forme de l'"Acte portant reconnaissance et garantie de la neutralité perpétuelle de la Suisse et de l'inviolabilité de son territoire". Tous les points essentiels en avaient été formulés par le Genevois Charles Pictet de Rochemont, qui avait veillé à ce que l'on ne puisse déduire de cette garantie un droit d'intervention des grandes puissances".
Cette neutralité étant perpétuelle, les voix qui s'élèvent pour réclamer son "assouplissement" ou sa "différenciation", concepts sans fondement d'ailleurs car la neutralité est pleine et entière ou n'est pas, n'ont aucune légitimité à le faire! Nonobstant, le Conseil Fédéral, en traitant cette neutralité, qu'il est pourtant censé protéger, à la légère, joue avec le feu!