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Cinéma

  • Razzia sur la schnouffe!

    "Touche pas au grisbi, salope!", telle est l'apostrophe que Francis Blanche lance à une jeune fille qui s'empare de quelques billets de banque, dans Les Tontons Flingueurs (1963)! Et d'où vient ce fric? Des nombreuses "affaires" du Mexicain, soit un bowling, une maison close, une distillerie et une salle de jeu clandestines, gérées par ses divers "employés", comme les frères Volfoni, Henri ou Mme Mado! Le film Razzia sur la chnouf (1955), qui se passe également dans le "milieu", signale que parmi ces "affaires" peut aussi figurer le trafic de drogue!

    Or, en 2024, l'analyse des eaux usées démontre que Genève figure dans le top dix des villes européennes consommatrices de drogue, et est la deuxième en Suisse après Zürich! Qu'est-ce que cela signifie? D'abord qu'il y a également dans nos parages des réseaux de trafiquants, sans doute moins drôles que les malfrats qu'on peut voir dans ces deux films, mais qu'il y a surtout des consommateurs! Bref, chez nous aussi c'est razzia sur la schnouffe!

    Et c'est bien cela qui est inquiétant, car la drogue semble hélas avoir totalement pris possession de notre petit canton! Et dans une proportion assez importante, les eaux usées le prouvent. Certes, il ne faut pas ignorer l'alcool, drogue légale, et le cannabis, mais ces deux stupéfiants sont présents depuis des lustres et relativement bien gérés.

    Ce qui n'est pas le cas de l'héroïne ni de la cocaïne, dont on ne sait pas vraiment qui sont les consommateurs, même si la seconde est traditionnellement bien répandue dans certains milieux professionnels réputés stressants, comme la finance, la communication, la restauration, les arts et spectacles, mais pas seulement! De plus, les consommateurs réguliers tendent à être plutôt jeunes, dans la trentaine ou la quarantaine, voire moins.

    Que faire? Le problème est significatif de notre société décadente, et seule une amélioration de nos liens sociaux, ainsi qu'une guérison de cette société malade pourrait en venir à bout. Ceci, on s'en rend bien compte, n'est pas une mince affaire, mais il y a urgence, car c'est notre jeunesse qui est menacée.

    Essayons, dans l'immédiat, de ne pas rester les bras croisés face à l'ampleur de la tâche. Par exemple, la lutte contre la drogue devrait être la priorité numéro un de nos politiques! Même si certains élus, comme on l'a vu dans un cas récent à l'Assemblée nationale française, ne sont pas exemplaires à ce sujet.

    Puisse l'avenir reléguer la schnouffe aux excellents films de notre patrimoine cinématographique! J'en ai mentionné un ci-dessus, mais il y en a pléthore, comme Easy Rider, French Connection ou encore Scarface! Une vraie razzia!

     

    Jacques Davier (Novembre 2024)

  • Méli-mélo trumpien!

    A propos du film Une Ode américaine (Hillbilly Elegy), tiré du livre écrit par le (presque) futur vice président de Donald Trump, la Tribune de Genève écrit : "[...] le livre devient un film Netflix médiocre avec Glenn Close en Mamaw vulgaire". Evidemment, un film de droite, ou qui dépeint sans préjugés gauchistes des milieux de droite conservateurs, ne peut qu'être "médiocre", n'est-ce pas, cher journaliste de gauche? De plus, si vous trouvez que Glenn Close campe une "Mamaw vulgaire", c'est qu'elle fait excellemment le job! La preuve, vous vous y êtes laissé prendre! A bon entendeur...

    Et Trump, dans tout ça? Et bien, pour les verdogauchistes bienpensants helvètes, ce film ne serait pas si insupportable s'il n'avait pas été tiré de l'ouvrage autobiographique d'un certain J.D. Vance, sénateur républicain au Congrès, récemment désigné comme colistier de Donald Trump en tant que candidat à la vice-présidence des Etats-Unis, lors de la récente convention républicaine de Milwaukee, deux jours après la tentative d'assassinat de Donald Trump!

    Voyez plutôt! Non seulement Vance a osé prendre fait et cause pour les Blancs paupérisés, issus de l'Amérique rurale et désindustrialisée, victimes oubliées de la mondialisation et farouches partisans de Trump, ignorant totalement les "racisés", mais encore il est un ennemi juré de l’immigrationnisme et de l'aide à l'Ukraine démocrates!

    Appelant l'Amérique à choisir une "nouvelle voie", ce grand partisan du milliardaire veut remettre les travailleurs au centre des préoccupations du gouvernement. Aussi bien Wall-Street que la main d’œuvre étrangère, c'est fini, assène-t-il. On se battra pour la classe laborieuse américaine, pour ses emplois, ses salaires et sa fierté. Enfin, Vance applaudit des deux mains à la "vision" de Trump, conceptualisée dans le Make America Great Again, cette nouvelle version du rêve américain! Qui dit mieux?

    On le voit, pour le folliculaire gauchiste de base occidental, tout cela est absolument odieux! Défendre la classe moyenne pauvre et blanche de l'Ohio, ancien fief industriel devenu désert, c'est carrément une insulte à toutes les couleurs! Comment, aux USA seuls les "racisés" sont pauvres, martèle la doxa! Qui, évidemment, se trompe et trompe son (petit) monde!

    Tout ce film pue, pour ces gens, car il dit la Vérité, et il la dit avec classe et style! Glenn Close a reçu en 2021 deux récompenses pour la meilleure actrice dans un second rôle, aux Golden Globes et aux Oscars! Quelle reconnaissance! Médiocre, le film? Certainement pas! A voir? Certainement! Mais pas en salle ni en DVD ni à la téloche, puisque c'est un Netflix! Fâcheux, car nous n'aimons pas cette plateforme, vraiment pas! Cependant, s'il faut payer vingt balles à Netflix pour le voir, on les payera! A contrecœur!

     

    Jacques Davier (Juillet 2024)

  • Suzie Q au coeur de l'Apocalypse! (Les Perles du Rock, 29)

    "Qu'une culture puisse mentir sur ce qui se passe en temps de guerre, que des êtres humains soient brutalisés, torturés, mutilés et tués et que tout cela soit présenté comme moral, voilà ce qui m'horrifie" (Francis Ford Coppola, Mai 2001).

    "Une phrase du scenario original de John Milius suggérait : "Ils [les officiers] apprennent à ces mômes à balancer du feu sur des gens mais ne les laisseraient pas écrire "Fuck" sur leurs avions" (Francis Ford Coppola, Mai 2001).

    Source : Francis Ford Coppola, Apocalypse Now Redux, édition 2 DVD, Pathé-Zoetrope Corporation, 2002.

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