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Culture

  • L'Ere de la Fierté Patriotique!

    Il y a des endroits où je suis immensément heureux, et c'est, non dans nos villes dégradées et trop peuplées, mais sur nos monts immaculés, sous le Ciel et le souffle de Dieu, sous les nuages, les merveilleux nuages, les blancs arpenteurs de l'azur! Là, je me tiens debout, bien droit, je toise la vallée grouillante et je crie à nous deux, vile putain!

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  • Gram Parsons : Cosmic american music (Les Perles du Rock, 30)

    Gram Parsons, né Ingram Cecil Connor III le 5 novembre 1946 en Floride, est un des tout grands, quand on considère la musique populaire américaine. Très tôt, il s'est intéressé au folk, puis principalement à la country, et enfin au rock, après avoir vu Elvis Presley (qui d'autre?) en concert.

    Musicien éclectique et inventif, il fut successivement membre des trois groupes réputés avoir inventé le country-rock, soit l'International Submarine Band, les Byrds et les Flying Burrito Brothers.

    A partir de là, il développa sa propre vision de la musique rock, qu'il baptisa Cosmic American Music! Il s'agissait pour lui d'une synthèse de folk, de blues, de soul et de rock, dont les meilleurs exemples sont le premier 33 tours des Flying Burrito Brothers, The Guilded Palace of Sin, paru en février 1969, et son premier disque solo, GP, paru en janvier 1973.

    Parsons n'eut guère le temps de développer sa musique, puisqu'il mourut le 19 septembre 1973 d'une overdose. Tragique mort, à tous points de vue, qui intervint alors qu'il venait de terminer un nouveau disque, qui serait publié à titre posthume en 1974. Et surtout alors qu'il était en tournée, pendant toute l'année 1973, avec son groupe, les Fallen Angels, au sein duquel il chantait avec une Emmylou Harris en début de carrière, groupe qui fut un magnifique exemple de cosmic american music, et dont il reste heureusement quelques enregistrements live!

    Ce long préambule terminé, voici quelque exemples du génie de Parsons :

    • Issus du Sweetheart of the Rodeo des Byrds (1968), voici Hickory Wind et One Hundred Years from Now (version alternative, Gram au chant).
    • De Guilded Palace of Sin des Burrito (1969), voici Christine's Tune et Hot Burrito # 1.
    • De Burrito Deluxe des Burrito (1970), voici Lazy Days et Wild Horses. Cette dernière chanson est traditionnellement attribuée aux compères Jagger et Richards, des Rolling Stones, avec lesquels, surtout Richards en fait, Parsons passa beaucoup de temps en 1968 et 1969 et qu'il initia à la country music, mais il semblerait que la réalité soit différente; en effet, il se pourrait bien que Wild Horses ait été écrite par Gram Parsons! Sans entrer dans les détails, plusieurs faits le laissent penser, et notamment le carnet (notebook) de Parsons, (re)découvert dans les années 2010 après être longtemps resté en mains privées. Le débat, du moins, agite les spécialistes!
    • On passe maintenant à la carrière solo de Parsons, avec She et Cry One More Time, issus de GP (1973), ainsi que Brass Buttons et Love Hurts, magnifique duo avec Emmylou Harris, issus de Grievous Angel (1974).
    • Nous conclurons avec cet extrait d'un concert de Gram Parsons avec Emmylou Harris et les Fallen Angels en 1973!

    Voilà! Je vous souhaite une très bonne écoute!

     

    Jacques Davier (Août 2024)

  • Méli-mélo trumpien!

    A propos du film Une Ode américaine (Hillbilly Elegy), tiré du livre écrit par le (presque) futur vice président de Donald Trump, la Tribune de Genève écrit : "[...] le livre devient un film Netflix médiocre avec Glenn Close en Mamaw vulgaire". Evidemment, un film de droite, ou qui dépeint sans préjugés gauchistes des milieux de droite conservateurs, ne peut qu'être "médiocre", n'est-ce pas, cher journaliste de gauche? De plus, si vous trouvez que Glenn Close campe une "Mamaw vulgaire", c'est qu'elle fait excellemment le job! La preuve, vous vous y êtes laissé prendre! A bon entendeur...

    Et Trump, dans tout ça? Et bien, pour les verdogauchistes bienpensants helvètes, ce film ne serait pas si insupportable s'il n'avait pas été tiré de l'ouvrage autobiographique d'un certain J.D. Vance, sénateur républicain au Congrès, récemment désigné comme colistier de Donald Trump en tant que candidat à la vice-présidence des Etats-Unis, lors de la récente convention républicaine de Milwaukee, deux jours après la tentative d'assassinat de Donald Trump!

    Voyez plutôt! Non seulement Vance a osé prendre fait et cause pour les Blancs paupérisés, issus de l'Amérique rurale et désindustrialisée, victimes oubliées de la mondialisation et farouches partisans de Trump, ignorant totalement les "racisés", mais encore il est un ennemi juré de l’immigrationnisme et de l'aide à l'Ukraine démocrates!

    Appelant l'Amérique à choisir une "nouvelle voie", ce grand partisan du milliardaire veut remettre les travailleurs au centre des préoccupations du gouvernement. Aussi bien Wall-Street que la main d’œuvre étrangère, c'est fini, assène-t-il. On se battra pour la classe laborieuse américaine, pour ses emplois, ses salaires et sa fierté. Enfin, Vance applaudit des deux mains à la "vision" de Trump, conceptualisée dans le Make America Great Again, cette nouvelle version du rêve américain! Qui dit mieux?

    On le voit, pour le folliculaire gauchiste de base occidental, tout cela est absolument odieux! Défendre la classe moyenne pauvre et blanche de l'Ohio, ancien fief industriel devenu désert, c'est carrément une insulte à toutes les couleurs! Comment, aux USA seuls les "racisés" sont pauvres, martèle la doxa! Qui, évidemment, se trompe et trompe son (petit) monde!

    Tout ce film pue, pour ces gens, car il dit la Vérité, et il la dit avec classe et style! Glenn Close a reçu en 2021 deux récompenses pour la meilleure actrice dans un second rôle, aux Golden Globes et aux Oscars! Quelle reconnaissance! Médiocre, le film? Certainement pas! A voir? Certainement! Mais pas en salle ni en DVD ni à la téloche, puisque c'est un Netflix! Fâcheux, car nous n'aimons pas cette plateforme, vraiment pas! Cependant, s'il faut payer vingt balles à Netflix pour le voir, on les payera! A contrecœur!

     

    Jacques Davier (Juillet 2024)