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Santé

  • Blockhaus (Nébuleuses)

    Folles alarmes des mots libres!

    Retours en grâce avant la transe

    Vils souvenirs des équilibres

    Dissous dans le nul et le rance

     

    Au blockhaus les vies sans âme!

    Horreur des seringues stériles

    Le sang jailli d'un coup de lame

    Fécondera nos cœurs fébriles

     

    Jadis nous dansions sur la route

    Et le jour du monde était jeune

    Tes baisers mirent en déroute

     

    Un cœur tendre las de son jeûne

    Pour les nébuleuses d'étoiles

    Toi et moi nous haussons les voiles...

     

    Jacques Davier (Avril 2025)

  • Razzia sur la schnouffe!

    "Touche pas au grisbi, salope!", telle est l'apostrophe que Francis Blanche lance à une jeune fille qui s'empare de quelques billets de banque, dans Les Tontons Flingueurs (1963)! Et d'où vient ce fric? Des nombreuses "affaires" du Mexicain, soit un bowling, une maison close, une distillerie et une salle de jeu clandestines, gérées par ses divers "employés", comme les frères Volfoni, Henri ou Mme Mado! Le film Razzia sur la chnouf (1955), qui se passe également dans le "milieu", signale que parmi ces "affaires" peut aussi figurer le trafic de drogue!

    Or, en 2024, l'analyse des eaux usées démontre que Genève figure dans le top dix des villes européennes consommatrices de drogue, et est la deuxième en Suisse après Zürich! Qu'est-ce que cela signifie? D'abord qu'il y a également dans nos parages des réseaux de trafiquants, sans doute moins drôles que les malfrats qu'on peut voir dans ces deux films, mais qu'il y a surtout des consommateurs! Bref, chez nous aussi c'est razzia sur la schnouffe!

    Et c'est bien cela qui est inquiétant, car la drogue semble hélas avoir totalement pris possession de notre petit canton! Et dans une proportion assez importante, les eaux usées le prouvent. Certes, il ne faut pas ignorer l'alcool, drogue légale, et le cannabis, mais ces deux stupéfiants sont présents depuis des lustres et relativement bien gérés.

    Ce qui n'est pas le cas de l'héroïne ni de la cocaïne, dont on ne sait pas vraiment qui sont les consommateurs, même si la seconde est traditionnellement bien répandue dans certains milieux professionnels réputés stressants, comme la finance, la communication, la restauration, les arts et spectacles, mais pas seulement! De plus, les consommateurs réguliers tendent à être plutôt jeunes, dans la trentaine ou la quarantaine, voire moins.

    Que faire? Le problème est significatif de notre société décadente, et seule une amélioration de nos liens sociaux, ainsi qu'une guérison de cette société malade pourrait en venir à bout. Ceci, on s'en rend bien compte, n'est pas une mince affaire, mais il y a urgence, car c'est notre jeunesse qui est menacée.

    Essayons, dans l'immédiat, de ne pas rester les bras croisés face à l'ampleur de la tâche. Par exemple, la lutte contre la drogue devrait être la priorité numéro un de nos politiques! Même si certains élus, comme on l'a vu dans un cas récent à l'Assemblée nationale française, ne sont pas exemplaires à ce sujet.

    Puisse l'avenir reléguer la schnouffe aux excellents films de notre patrimoine cinématographique! J'en ai mentionné un ci-dessus, mais il y en a pléthore, comme Easy Rider, French Connection ou encore Scarface! Une vraie razzia!

     

    Jacques Davier (Novembre 2024)

  • Un petit regard en arrière

    La Lamal si bien nommée 

    Car elle fait mal

    Encore entre en action

    Et vient prendre son tribut

    Les caisses de résonnance

    Applaudissent et chantent de joie

    Les bonnes âmes s'offusquent

    Les plus jamais ça les ça suffit

    Les refrains automnaux résonnent

    La coupe est pleine vive la caisse unique

    Chante-t-on partout en Suisse

    Puis arrive l'hiver et l'ours bernois

    S'endort pour un an de plus

    Pendant lequel le pauvre péquin

    Engraissera les réserves

    L'actionnaire comptera son pactole

    Et l'élu regardera ailleurs...

     

    Jacques Davier (Septembre 2024)