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assassinats

  • Les fous et le gouvernement des ânes!

    Il était une fois une contrée lointaine, très lointaine, qui était dirigée par des fous. En effet, le roi et toute sa cour étaient complètement zinzins! Cette clique passait son temps à outrager la population, au point que cette dernière avait fait savoir que, à l'occasion des prochaines élections, elle voterait pour un seul parti, celui qui avait sa confiance, et rejetterait les autres, tous corrompus à ses yeux.

    Ce parti proclamait urbi et orbi qu'il restaurerait la Loi, la Vérité, la Force, l'Indépendance, l'Honneur et la Dignité de la Nation, enfin le Respect de la Population! Voilà de quoi faire enrager la clique des malades qui détenait le pouvoir! Et bien évidemment, elle enragea! Elle devint littérallement rouge de colère, et décida qu'elle ne pouvait tolérer une telle provocation de la part d'un parti qu'elle avait d'ailleurs déclaré hors-la-loi!

    Et c'est ainsi que la caste corrompue entourant le roi fit ce qu'elle savait faire le mieux, à savoir commettre un crime. Ce crime consista en l'assassinat pur et simple des candidats du parti tant honni! Car avec des hors-la-loi on peut faire ce qu'on veut, y compris les éliminer, n'est-ce pas mon bon monsieur? Mais comme elle était lâche, elle déclara, contre l'évidence qui crevait les yeux de l'entier de la population, que ces morts étaient soit naturelles, soit des suicides!

    Or, la population, fière et sûre de son fait, ne se laissa pas faire. Elle captura les barbouzes qui avaient exécuté les assassinats, avec l'aide des quelques personnes sûres qui restaient au sein des autorités, et les fit passer à table! En quelques heures elle obtint des aveux pleins et entiers! Elle fit déférer les coupables auprès de la justice qui, on s'y attendait, appartenant à la caste et donc également corrompue, les blanchit et les libéra sur le champ!

    Le roi et la cour crièrent bien évidemment victoire, certains que les élections, maintenant imminentes, n'allaient pas remettre en cause leur pouvoir! C'était sans compter sur la persévérance, la constance, la loyauté et la sagacité de la population qui, usant du seul pouvoir qu'on lui avait accordé, outrée par l'élimination de ses candidats, ne suivit en aucun cas les consignes de vote des partis et, ignorant tous les candidats officiels, n'élut que des... ânes!

     

    Jacques Davier (Septembre 2025)

  • Contre 1917

    Je viens de terminer la lecture du diptyque d'Anne Wiazemsky, Une poignée de gens, grand prix du roman de l'Académie française 1998, et Aux quatre coins du monde, Gallimard, Folio, 1998 et 2001. Ces deux romans racontent la vie d'une famille de nobles russes, les Belgorodsky, au moment de la Révolution de 1917, jusqu'à leur refuge en Crimée puis leur exil en 1919!

    L'histoire est racontée du point de vue des membres de la famille, et le moins qu'on puisse dire, c'est que cela tranche avec l'histoire officielle, gauchiste, voire communiste, telle que narrée encore de nos jours du côté de chez nous, par de bons petits soldats au service de la cause de la destruction de notre société et de notre civilisation chrétienne!

    Non, les soviets n'étaient pas constitués que de gens cool, altruistes, humanistes, au service du Peuple tyrannisé par l'horrible noblesse et le méchant clergé! La réalité est un peu plus complexe que cette légende dorée, forgée par la propagande stalinienne! Il y a eu une vraie "chasse au noble", rapidement étendue à tout "ennemi du peuple", soit tout non bolchévique, sans pitié, des millions d'assassinats et de meurtres arbitraires, sans parler des vols purs et simples des biens des "ci-devant de l'ancien régime"!

    Toutes choses corroborées par l'immense Docteur Jivago, de Boris Pasternak, lu il y a fort longtemps, peu après le mensonger et propagandiste Ma vie, de Trotsky, ce monstre!

    Je ne m'étendrai pas, lisez ces ouvrages extrêmement riches, qui prouvent, une fois de plus, que c'est dans la littérature que se trouve la vérité, et non dans les traités d'histoire ou de sociologie! Et surtout, le français d'Anne Wiazemsky est d'une perfection et d'une pureté qui réjouissent tous les amateurs de beau langage!

     

    Jacques Davier (Juillet 2025)