La fameuse scène blasphémant la Cène, qui a choqué dans le monde entier, constitue la provocation de trop! Le microcosme germanopratin qui s'est permis cela, avec l'aval des autorités, est bien le seul à rire. Je parle des auteurs et de leurs affidés dans les médias verdogauchistes! Mal lui en a pris, toutefois, car sa transgression à deux balles a plombé la réputation de la France dans le monde entier!
Cette Cène, de plus, s'inscrit dans une succession de scènes d'un mauvais goût achevé, scènes pouvant faire penser à une promotion délibérée du satanisme et de la débauche, l'un n'allant d'ailleurs pas sans l'autre. Quelle honte! Qu'est-ce qui se passe en France?
La grande déception, à vrai dire, ne vient pas de ces vaillants sans-culottes qui n'hésitent pas à s'en prendre au Christ, mais qui n'ont pas daigné s'attaquer à d'autres religions. La trouille, peut-être? Non, la déception vient de la hiérarchie catholique, en particulier de son sommet, qui est s'est contenté de réagir très très mollement. Le Pape n'a même pas daigné s'exprimer! Désolant, pour le moins! Se désintéresserait-il de ce qui touche les fidèles? Les évêques suisses, eux-aussi, n'ont presque pas pipé mot!
Il existe en effet un communiqué du Saint-Siège, repris sans autres commentaires par la Conférence des évêques de Suisse. Or, là où il eût fallu condamner et demander des excuses et une rétractation, on se contente de "déplorer". Cela n'est pas suffisant. Il s'agit d'un grave blasphème, je le rappelle!
Si cela continue, et que mon Eglise persiste à vouloir, sinon adhérer, du moins ne pas clairement s'opposer à la décadence du siècle, je finirai sedevacantiste!
A bon entendeur!
Jacques Davier (Août 2024)