Les moutons de Panurge!
En acceptant la Loi sur l'électricité, les Suisses se sont comportés comme des moutons de Panurge! Et hop, tous à la mer! Histoire de se noyer en masse, le joli troupeau bien uni comme il faut!
Déplorable! Alors qu'on sait pertinemment, pour qui est doué d'un peu d'intelligence, que "la Suisse ne bénéficiera pas d’un approvisionnement en électricité sûr grâce aux énergies renouvelables, comme le prétendent les vainqueurs, bien au contraire : la loi sur l’électricité apporte peu d’électricité, peu sûre, pour beaucoup d’argent et une dégradation massive de la nature" (Communiqué de presse de l'UDC, 9 juin 2024).
"L’extension gigantesque du réseau coûtera des milliards de francs – et les ménages devront cofinancer cette aberration. Les factures d’électricité seront encore une fois beaucoup plus chères [...]. Même si les partisans ont affirmé le contraire pendant la campagne de votation, ce sera un coup de massue brutal pour les communes et la population. Afin de pouvoir construire rapidement et sans obstacles les parcs éoliens et solaires, ceux-ci seront déclarés « d’intérêt national », ce qui signifie que les zones de loisirs, les alpages, les forêts et les terres cultivables seront potentiellement envahis sans que la population locale puisse vraiment se défendre. L’intérêt national prime[ra]" (Idem).
Dès lors, il faut prendre des mesures ad hoc! Afin d'éviter que ce soit uniquement les populations rurales et montagnardes qui casquent et qui subissent les innombrables inconvénients des éoliennes, je propose quelque chose de très démocratique.
Etant donné que les partisans du oui sont essentiellement des citadins, qu'ils passent eux-aussi à la caisse, en accueillant de magnifiques éoliennes dans leurs villes! Et pour la distance minimale de trois cents mètres, qu'à cela ne tienne! Nos chers adorateurs de Gaïa n'en sont plus à ça près! Le climat avant tout!
Prenons Genève. A coup sûr, on pourrait installer une bonne dizaine de ces moulins à vent dans la Rade, cela la déparerait un peu, certes, mais que voulez-vous, mon bon monsieur, soit on sauve le climat, soit on ne le sauve pas! De même, plaçons cinq ou six éoliennes sur la plaine de Plainpalais, le bruit des hélices serait si charmant, en pleine ville! Et je ne parle même pas de la place des Nations!
Bref, en sacrifiant quelques terrains de foot, quelques avenues et quelques parcs, on installerait aisément entre cinquante et cent de ces pales rugissantes!
Chiche? Je me réjouis de voir la réaction des égoïstes bobos urbains, lorsque les premiers camions chargés de ces monstres arriveront au Centre ville! Qui promeut une politique, comme foncer tête baissée et à fond les manettes dans le renouvelable, doit payer de sa personne, sinon il n'est pas crédible!
Jacques Davier (Juin 2024)