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français

  • L'écriture juste!

    Tout d'abord, une gorgée de café! Car c'est du lourd! Voyez plutôt. Une étude nationale suisse, menée par les cantons sous l’égide de la Conférence des directrices et directeurs de l’instruction publique, montre que la majorité des élèves romands ne maîtrise pas l'orthographe à la fin de la scolarité obligatoire.

    En effet, seuls 41% des élèves romands sont bons en la matière! Et les différences sont relativement importantes selon les cantons : 50% des objectifs atteints dans le Jura, mais 40% pour Genève et Vaud, 42% à Fribourg, 44% en Valais et 36% pour Neuchâtel, dernier de la classe!

    Que penser de cet échec? Et bien, tout d'abord que cela n'aide pas nos jeunes, car savoir écrire c'est posséder une clé d'entrée dans le monde professionnel. C'est aussi avoir accès à la satisfaction, au plaisir de maîtriser un art difficile, ce qui est excellent pour le moral!

    Ensuite, que cela ne s'est pas produit par hasard. L'orthographe, comme la grammaire et l'écriture françaises en général, est vue dans certains cercles, minoritaires dans la population mais qui tiennent le haut du pavé dans les administrations en charge de l'instruction publique, comme une scorie patriarcale, donc forcément détestable et, du coup, à bannir des écoles!

    Par pure idéologie, l'enseignement du français n'est plus une priorité dans nos cantons romands. Pour ne pas pénaliser, voire stigmatiser les élèves, on a négligé l'orthographe, considérée comme un "marqueur social"! Même s'il y a des enseignants "résistants" qui font tout de même le job!

    Tout cela est bien attristant et désolant, surtout, je le répète, pour les élèves eux-mêmes, auxquels on ne rend pas service! J'espère que les résultats de cette études serviront d'électrochoc pour une Instruction publique bien trop idéologisée, qui a manifestement besoin de se recentrer sur son coeur de métier!

     

    Jacques Davier (Mai 2025)

  • A toi, ma belle langage !

    Je t'en prie, dis-moi si je peux encore aimer la langage, si par elle je serai sauvé...

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  • Les apprenants et les apprentis

    Parle-t-on français au sein de l’administration fédérale? Une offre des Services du Parlement permet d’en douter. En effet, il est demandé au futur collaborateur d'avoir de l'expérience "dans la formation d'apprenants " (je souligne)! Les chaussettes m'en tombent! On ne pouvait forger, dans les officines bernoises bien-pensantes qui se piquent de correction politique et autres épicéneries, néologisme plus comateux! Le noble substantif est ici vilipendé au profit d'un plat participe présent péniblement pétri par un quelconque linguiste de carnaval... Serait-ce parce qu'apprenti aurait, pour certaines cervelles aux insaisissables méandres, une quelconque charge négative? Si oui, on se demande bien pourquoi! Ô vous, diffuseurs d'offres d'emploi ou d'embauche, pas seulement fédérales d'ailleurs, ne pouvez-vous donc pas parler français, plutôt que baragouiner ce charabia approximatif, fait de vacillants vocables vains et vides, qui est à la mode?

    Qu'on se le dise! Nous disposons dans notre vocabulaire d’excellents mots français qui ont fait leurs preuves, tels qu’apprenti, évidemment, mais aussi étudiant, élève, novice, débutant, néophyte, en herbe, stagiaire ou tout simplement collègue en formation. Et il y a encore d'autres synonymes, les dictionnaires en regorgent! Il se peut que certaines personnes éprouvent une joie (non) dissimulée à manier un français revu et corrigé par la bonne pensée, les "point e point s" et l'inclusion, mais, pour ma part, j'ai des goûts plus simples, je me contente du français tout court! Alors, de grâce, qu'on reste classique et qu'on nous épargne ces inutiles nouveautés et improbables trouvailles!