Ce confinement, même "semi", est inutile, les Suédois l'ont prouvé! Et qu'on ne vienne pas me dire que, pour je ne sais quelle raison incompréhensible pour le vulgus, ils seraient différents de nous! Non, ils sont exactement les mêmes, ils ont exactement le même système immunitaire, et ce qui a marché pour eux, à savoir atteindre, ou s'approcher de, l'immunité collective, marchera pour nous, il suffit d'un peu de... courage! Il est vrai, aussi, que le gouvernement suédois a traité ses administrés en adultes autonomes et responsables, ce qui aide.

Le Conseil d'Etat n'a pas pris les bonnes décisions en fermant les restaurants et d'autres commerces. Car, outre que cela impacte très négativement la vie sociale, cela risque fortement de déboucher sur des faillites. Pour zéro bénéfice en matière de santé publique!

Bref, zéro pointé, spécialement pour les deux conseillers qui sont au front, soit le responsable de la santé, Mauro Poggia, et la présidente, Anne Emery Torrracinta. Un mélange d'incompétence et d'impéritie a eu pour conséquence que le dossier n'a pas avancé d'un pouce durant l'été, alors qu'il y avait le temps! En particulier, on n'a pas augmenté de manière significative le nombre de lits hospitaliers. De plus, le médecin cantonal et ses sbires, des médicastres technocrates, ont bénéficié et bénéficient encore, apparemment, d'une écoute démesurée. Et donnent des avis fort peu avisés. Et sont en passe, hélas, de ruiner notre économie locale!

Pourtant, des solutions existent. Par exemple, la réquisition de lits, appareils respiratoires et autre matériel médical de la PC et de l'armée. En effet, en application du concept militaire de médecine de campagne, on pourrait, pour une fois utilement, dresser avec l'aide de la troupe des postes sanitaires, sous tente ou en dur! Cela permettrait de trier les patients, en traitant en ambulatoire les cas légers, en envoyant en abri PC les cas devant être mis en observation, et en envoyant à l'hôpital les cas lourds, car c'est une minorité de patients qui nécessite un matériel sophistiqué comme celui d'intubation. Ce serait plus spartiate, certes, mais à la guerre comme à la guerre, et on épargnerait ainsi l'économie en se passant de fermetures forcées, sans engorger les hôpitaux!

Statistiques des cas positifs de coronavirus à Genève. Les chiffres de l’OFSP (1er novembre 2020) dénotent pour le canton 2'073 cas positifs pour la semaine 42, et 4'529 pour la semaine 43, soit respectivement 296 et 647 cas par jour, ou 471 cas par jour sur les deux semaines cumulées. Oui, ça monte, mais voyez la suite!

Quant aux hospitalisations, Genève en dénombre moins de 1 par jour pour 100'000 habitants sur les quatre dernières semaines. Le nombre de décès est, lui, de 4 pour la semaine 42, et 6 pour la semaine 43.

Cela démontre, pour le moins, une létalité plus que faible. On est loin, et heureusement, des cohortes d’hospitalisations et de décès que certains alarmistes nous promettent! Alors, quoi? Pour sûr, cela ne fait pas une vague, qu'elle soit deuxième ou ixième...

Bilan. Pourquoi bousiller notre vie économique et sociale, notamment en fermant les restaurants, à cause d'un soi-disant manque de lits en hôpital, alors qu'il n'y a, selon les chiffres officiels ci-dessus, pas de "deuxième" vague, et que même s'il y en avait, cela aurait été possible de trouver des lits, et l'est encore!

Source : https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/krankheiten/ausbrueche-epidemien-pandemien/aktuelle-ausbrueche-epidemien/novel-cov/situation-schweiz-und-international.html