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musique - Page 2

  • In The Court Of The Crimson King (Les perles du rock, 9)

    King Crimson fur fondé en 1969 sur les cendres de Giles, Giles and Fripp. Formé de Robert Fripp (guitare), Ian McDonald (instruments à vent, claviers, voix), Michael Giles (batterie), Greg Lake (basse, voix principale) et Pete Sinfield (parolier, poète), il produisit un des meilleurs premiers albums du rock, In The Court Of The Crimson King, resté célèbre, non seulement pour sa musique, mais aussi pour sa pochette montrant le visage en gros plan d'un homme hurlant de douleur, dans des tons de rouge, rose et violet.

    Après ce début fracassant, le groupe partit en tournée, triomphale comme il se doit. Leur périple les mena jusqu'aux States, et c'est là que tout se gâta. McDonald et Giles, ressentant le mal du pays et le manque de l'être aimé, annoncèrent qu'ils quitteraient King Crimson une fois la tournée terminée. Et ils tinrent parole. Peu après, Lake leur emboîta le pas. Ni une, ni deux, au début de l'année 1970, Fripp et Sinfield se retrouvèrent seuls, avec un nouvel album à enregistrer!

    Fripp réussit toutefois à convaincre se deux ex-potes Giles et Lake de rester pour terminer l'album, avec l'aide de Peter Giles, le frérot du batteur, venu pour tenir la basse, et de musiciens de studio. Le résultat fut In The Wake Of Poseidon, un album aussi bon que le premier, paru courant 1970!

    Puis, King Crimson tomba sous la coupe de Fripp, qui n'hésita pas à faire valser le personnel pour maintenir son contrôle. Même Sinfield, le dernier membre fondateur, fut remercié en 1971! C'est ainsi qu'une succession impressionnante de musiciens rejoignirent et quittèrent le groupe dans les trois années suivantes.

    Ainsi, ce n'est qu'en 1972-1973 que Fripp parvint à stabiliser le groupe, autour de lui-même, le chef incontesté, et de John Wetton (basse, voix), ex-Family, Bill Bruford (batterie), ex-Yes, David Cross (claviers, violon, instruments à vent) et Jamie Muir (percussions, instruments divers). Cette incarnation de King Crimson, considérée comme "classique", produisit quatre albums, dont un live, et tourna intensément, avant que Fripp ne dissolve le groupe "définitivement", en 1975.

    Mais, le proverbe se voit une fois de plus confirmé, il ne faut jamais dire jamais! King Crimson renaquit, tel le Phoenix, en 1981, pour trois albums et autant de tournées. Cette formation des années quatre-vingts comprenait Fripp, Bruford (seul rescapé de l'incarnation précédente), Tony Levin (basse) et Adrian Belew (seconde guitare).

    En 1984, Fripp mit un terme à l'existence de ce nouveau groupe, pour vaquer à d'autres occupations. Mais King Crimson allait bientôt réapparaître, sous un nombre incroyable d'incarnations, et ce jusqu'à nos jours!

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  • The Bonzo Dog (Doo Dah) Band

    Le Bonzo Dog Band (1966-1972) fut une institution dans le monde du rock anglais. Adepte de Dada et du nonsense, le combo a toujours pratiqué un humour very British des plus hilarants, et nombre de ses chansons vous font littéralement (pour peu que vous ayez de l'humour, of course) vous tordre de rire! Ces prédécesseurs, inspirateurs et grands amis des Monty Python (avec qui Neil Innes jouera et apparaîtra en public) ont produit cinq disques pendant leur période de gloire. Il y eut une reformation dans les années deux mille, mais sans certains membres, absents ou malheureuement décédé dans le cas de Vivian Stanshall. Un nouveau disque parut en 2008, et je ne compte pas les nombreuses compilations publiées dans l'intervalle.

    J'aime profondément les Bonzos, je suis ce qu'on peut appeler un grand fan. A chaque écoute de leurs disques, que ce soit ceux du groupe ou ceux de leurs nombreux projets solos, je crie au génie et j'ai à nouveau foi en l'Humanité!

    Vous trouverez ci-dessous les paroles d'une de leurs plus géniales créations, "The Intro and the Outro", parue dans leur premier disque, peut-être leur meilleur, Gorilla, en 1967. Après une présentation classique des musiciens du groupe, nos gais lurons se lancent dans le plus pur délire, introduisant John Wayne au xylophone, "and looking very relaxed, Adolf Hitler on vibes", la princesse Anne au sousaphone, le Général De Gaulle à l'accordéon, "representing the flower poeople, Quasimodo on bells", le Count Basie Orchestra au triangle, j'en passe et des meilleures! Et cela ne s'arrêtera pas jusqu'à la fin du morceau, qui n'est qu'une longue et délirante introduction de musiciens plus improbables les uns que les autres!

    Le morceau lui-même peut s'écouter sur votre meilleur site web!

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  • Oui, le blues...

    Le Blues (Fantaisie)

    Goo, goo, Goo, goo Barabajagal was his name now. Oui, et il est déjà sur la route. Probablement la route 66, au départ de Chicago, ville en état de mort industrielle clinique, patrie du « blues urbain », il est là, tapi dans « Born in Chicago », génial morceau du Paul Butterfield Blues Band, dû à la plume de Nick « the Greek » Gravenites. Ou bien sur la Highway 61, la route du blues rural chantée naguère par Bob Dylan… Oui, il est sur la route… Aujourd’hui silencieux dans la nuit, il hurlera demain sous nos fenêtres, lui, le bon gros blues, allez, au hasard, ce « Young man blues », dans la version des Who, en live… (the youg man, he ain’t got nothing in the world today). Ou encore l'apercevrons-nous dans «Uncle Sam Blues», joué à Woodstock par le Jefferson Airplane, dans sa version définitive. Et nous en aurons mal au crâne, et les foules en colère balayeront cette mondialisation délétère, et danseront sur son cadavre, comme au temps de la Carmagnole ! Oui, nos lendemains chanteront, et nous jetterons à la corbeille cette horreur économique. Oui, il est en route, il vient, il approche… Bientôt il hurlera, il hurlera comme un fou ! Oui, je me réjouis déjà !!! Goo, goo, Goo, goo Barabajagal was my name now.

    Barabajagal by Donovan and the Jeff Beck Group, 1969.