excusez-moi Cher Blogueur, d'être si longue dans ce commentaire, c'est le propre des solitaires, de monologuer.

Bien sûr Jacques, on a tellement tendance à penser que démocratie équivaut à égalité des chances et de traitement. Que Démocratie est synonyme de garantie des mêmes droits pour tous.

Il faut cependant admettre que "Démocratie" est un produit d'inventivité, avant tout, une forme organisationnelle. Rien de plus. Chaque société invente sa démocratie. Hélas! c'est celui qui a le plus de moyens qui impose son modèle.
Chez nous, c'est d'abord la bourgeoisie industrieuse et industrielle qui a imposé la sienne au clergé, elle avait autant besoin d'Ouailles et d'outils que lui pour la production, puis c'est la population qui réclame une démocratie des revenus (salaire du travail et redistribution du produit) , ensuite les post -modernes, souvent fils d'ouvriers aux diplômes universitaires, puis les milieux économiques internationalistes et les partis du progrès universalistes, qui ont, ensemble, concocté leur démocratie dit populaire, parce que le peuple accepte chaque tranche de cette démocratie aux votations. Notre démocratie occidentale ressemble à un mille-feuilles embardoufflé de crème de transit: une démocratie pour chaque objet en consultation.

Actuellement, nous faisons face à une "dictature populaire" grâce à la pandémie du Covid décrétée unilatéralement par le parlement mondial via l'OMS et grâce à l'obéissance inconditionnelle du peuple-gendarme pour les mesures décrétées par son gouvernement dévoyé dans son appétit pour le pouvoir et la notoriété Mondiale. C'est imagés dans son miroir. Le pays est trop étroit pour ces dirigeants habitués aux litanies suprémacistes.

En conclusion. il faudra apprendre à nos petits enfants que toute démocratie a une couleur, une forme, même une odeur, une charpente, une couverture et connait les gens qui l'ont construite. Et il serait bon de toujours connaître la qualité de ces bâtisseurs pour mieux évaluer l'édifice dans lequel on est placé à sa naissance.

Retenons d'abord que toute démocratie a des murs, des escaliers, des étages, des ouvertures mais aussi des serrures. Elle a aussi prévu des caves, des fosses ou des cagibis, pour confiner au secret les indésirables bruyants mais surtout dissonants. Le peuple, donc, veille au bon grain de la dictature puisqu'on l'a convié au banquet. C'est donc très dé-mo-cra-ti-que.

En attendant, il faut choisir une des démocraties existantes qui soit la moins contrariante possible et de la rafistoler dans son coin de vie pour continuer d'exister.

Cette réflexion est ingrate, elle ne séduit personne. Refaire la maison coûte et requiert de bonnes volontés, c'est pour cela qu'on préfère changer l'ameublement et la peinture au lieu d'inspecter la santé des murs et des piliers porteurs. Se cacher la lèpre des murs à soi-même c'est le commencement d'une mort sombre et humide.

Pourrie! dites-vous de ce succédané de démocratie?
Moi, je dis qu'on a laissé galoper la mérule. Elle va, tous, nous tuer d'asphyxie ou d'une sévère pneumonie politique. Ses spores dans nos ADN, assurent la pérennité de la médiocrité. C'est une maladie chronique.

Merci, Chère Madame Dupraz, pour cette réflexion revigorante!

La vérité sur ce triste sire de Volo, c'est que ses troupes bombardent un hôpital à Donetsk! Alors, c'est pas un crime de guerre, ça?

https://helenerichardfavre.ch/ce-18-decembre-a-doha-ce-18-decembre-a-donetsk/