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Retour aux frontières, non mais !

J'aime, par définition, tout ce qui est détesté par les élites. Donc, j'aime les frontières! Et des frontières qui ne sont ni des coupures, ni des coutures, expressions idiotes à la mode, mais bien des nervures.

Plus de 85'000 frontaliers à Genève en novembre 2019, soit une augmentation de 4,9% en un an ! Super ! Voilà le magnifique cadeau que nous ont fait les bilatérales, avant que le fameux "accord-cadre", s’il est signé, ne nous en fasse un autre, encore plus somptueux : 100'000, 200'000 frontaliers, plus encore ? Allez, ne soyons pas petits joueurs, disons carrément 500'000 ! Non mais !

Et avec cela, vous me mettrez encore quelques bétonnages et autres abattages d’arbres, siouplaît ! Qu’on puisse bâtir, surélever, inonder en paix Genève de chienlit immobilière, boîtes à chaussures labellisées minergie, of course, de lignes de bus, de cevas en veux-tu en voilà. Non mais ! Vous voyez, le tableau prend forme, venue en masse, non seulement de frontaliers, mais aussi de travailleurs étrangers sous-payés, car c’est là leur seul intérêt, qu’on arrête de nous faire le coup du "ils sont mieux formés", ou celui du "ils font des jobs que le Genevois ne veulent pas faire", à d’autres, et d'immigrés, et fabrication de masses monstres de béton vont de pair. Car ceux qui restent, et ils sont nombreux, doivent bien être logés, non? On saccage notre canton pour le seul, mais ô combien jouissif, pour les principaux concernés s'entend, remplissage des poches des actionnaires et des capitalistes, et de la smala de parasites néfastes qui leur tourne autour. En se riant des Genevois qui voient leur patrimoine napalmisé et disparaître petit à petit.

Par dessus le marché, la population locale est priée de subir, de se taire, de baster, de rester au chômage, d’accepter des conditions de travail dégradées, des salaires au rabais, sous peine d’accusations de racisme et autres vilénies ! Bientôt, on pendra les Genevois critiques et ô combien et à juste titre râleurs, au Bourg-de-Four, au petit matin !

Ce n’est pas un hasard si, lors des dernières élections, le PLR et le PDC se sont pris une râclée dans les gencives ici à Genève ! Les partis mondialistes, européistes, ultralibéralistes, vivisectionnistes de la société suisse, plus prompts à défendre les intérêts de l’économie mondialisée que ceux des PME genevoises, pour ne pas parler des simples citoyens, n’ont plus le vent en poupe par chez nous. On a constaté l’échec de la mondialisation (dont l’Europe n’est qu’un des avatars), et on rejette désormais ce modèle économique destructeur.

C'est pourquoi je dis : "Frontières, revenez !" Qu’on nous rende nos douanes, nos barrières, nos taxes à l’importation, toutes ces belles choses qui protégeaient les petits et emmerdaient les grands ! Oui, mondialistes, allez ouste, loin du bal, du balai, qu’on referme nos frontières fissa fissa, et, tout en étant accueillant, car cela n’est pas antinomique, mais accueillant avec clairvoyance, qu’on gouverne à nouveau en priorité pour le bien, l’avantage, le travail, la santé, le porte-monnaie, les retraites, la joie de vivre, le bonheur, les éclats de rire des Suisses et des Genevois, et de leurs enfants !  Non mais !

Jacques Davier

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