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arthur rimbaud

  • Oraison du Soir

    En 1871, entre deux escapades à Paris, Rimbaud tue le temps dans les bistrots de Charleville, fumant sa pipe, buvant des bières, écrivant des poèmes! Celui-ci me plaît bien, avec son mélange de mots rares, poétiques et triviaux, son humour et son petit côté provocateur!

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  • Arthur Rimbaud, l’Homme aux semelles de vent!

    Un petit aperçu, où on voit que tout est imbriqué, concernant quelques aspects de la vie d'Arthur Rimbaud, notamment ses poèmes, leur publication et ses relations avec Paul Verlaine!

    Est-ce Dieu possible d'avoir écrit de telles perles poétiques, puis d'avoir tout abandonné, laissé en plan pour partir au bout du monde? Cela, le grand mystère de Rimbaud, ne sera jamais compris, je veux dire totalement, pleinement, intimement compris!

    Verlaine, l'ami, se chargea du boulot littéraire final, en publiant lesdites perles en l'absence de l'auteur et sans son consentement (contentement?), mais pour le bien de la littérature et de nous tous, les amateurs de poésie!

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  • Voyelles

    Ce blog étant à moitié en veille, c'est les vacances (!), j'en profite pour y publier des poèmes que j'aime. Après une excursion au XVIIème siècle, je reviens vers des terre connues, en particulier le pays de Rimbe!

    Arthur Rimbaud (1854-1891) nous offre ce poème des Voyelles, écrit à peu près à l'époque des lettres dites du Voyant (printemps 1871). Le poème se rattache aux "Poésies", à savoir les poèmes présentant une métrique régulière, avant les "Derniers vers" ou "Vers nouveaux" de 1872, et surtout les fameuses "Illuminations" (1872-?).

    Voyelles procède par association entre sons et couleurs, mais je n'en dirai pas plus, l'idée étant que chacun en fasse son miel, le poème étant abondamment expliqué par ailleurs. Je note en particulier le dernier vers, génialissime et l'un des plus beaux de la langue française : "— O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux !"

    Pour qui s'intéresse à la littérature, j'ajoute que Georges Perec (1936-1982) fit un pastiche des Voyelles dans son incroyable "Disparition", intitulé Vocalisations, et dont le dernier vers donne ceci : "O l'omicron, rayon violin dans son Voir!" Je laisse aux curieux le soin d'enquêter...

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