Avec cette chienlit de bilatérales, notre robinet de l'immigration est bloqué sur grand ouvert, flux maximum. Cela nous vaut, à nous peuple suisse, à la différence des élites, que des problèmes. L'initiative dite de limitation ne vise pas à fermer ce robinet, mais à permettre au peuple suisse de le manipuler, avec finesse, dans un sens ou dans l'autre, suivant ses besoins. C'en sera fini du diktat immigrationniste, le pouvoir va revenir aux Suisses, enfin!

Lu dans 20 Minutes (19.09.20) : "«Sans les frontaliers, nos hôpitaux ne tourneraient pas». Un dirigeant des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois rend hommage aux collaborateurs frontaliers [et] salue l’engagement des collaborateurs résidant en France."

On en rajoute : "Président du comité directeur des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (EHNV), Bertrand Vuilleumier a témoigné sa reconnaissance envers les collaborateurs frontaliers. Il a rendu hommage dans le quotidien «La Région», à ceux dont il admire la mobilisation «parfois plus de huit heures par jour, cinq jours sur sept et bien souvent au détriment de leur vie familiale pour soigner nos concitoyens» [ah bon, parce que les Suisses ne font pas ça?]. Le président du comité directeur des EHNV est formel: «sans les frontaliers, nos hôpitaux ne tourneraient pas». L’initiative «de limitation» de l’UDC porterait un coup au secteur hospitalier, estime-t-il avant de se demander «Sommes-nous vraiment incapables de reconnaissance?»"

D'abord, merci de ne pas remercier les employés suisses ou résidant en Suisse! Quel mépris pour nous, citoyens suisses et nos amis étrangers vivant chez nous! Je passerai sur le soi-disant manque de reconnaissance envers les frontaliers, qui est de la pure démagogie! Il est clair qu'ils l'ont, notre reconnaissance!

Ensuite, évidemment qu'un oui à cette initiative n'empêcherait pas les hôpitaux d'engager des frontaliers! Il ne s'agit pas de fermer le robinet, mais de le débloquer, afin de pouvoir réguler le flux plus finement! Ce ne serait qu'un retour à la situation d'avant 2002, où les Suisses étaient plus heureux que maintenant, et où les hôpitaux pouvaient engager tous les frontaliers qu'ils voulaient, à condition de ne pas prétériter la main-d’œuvre locale. Là réside la grande différence, et telle est la politique à laquelle nous aspirons!

En tant qu'on laisse entendre qu'un oui à l'initiative signifierait la fin de l'engagement de frontaliers et serait fatal aux hôpitaux, ce qui est une véritable fake news, on nage en pleine désinformation, et en pleine manipulation visant à orienter le vote des citoyens.

J'espère que les Suisses auront le courage d'accepter cette initiative, en ignorant la propagande massive des médias en faveur du refus, dont nous avons ici un exemple, et d'envoyer aux gémonies cette peste d'Europe!