La fermeture de la verrerie de Vetropack à Saint-Prex marque le nadir(t) de l'ultralibéralisme mondialisé en Suisse. La prise sera tirée en août, laissant 180 employés sur le carreau!
Les politiciens, clament Isabelle Moret et consorts, ont tout essayé, vraiment tout on vous le promet, croix de bois, croix de fer... Guy Parmelin et Albert Rösti ont été de la partie, on se demande bien pourquoi puisque la religion de Vetropack était faite depuis longtemps!
Le chiffre d'affaires de Vetropack a atteint 899 millions de francs en 2023. Et le bénéfice a augmenté, malgré un Saint-Prex non rentable, disent-ils, de plus de 63 millions de francs.
La concurrence internationale est bien sûr mise en avant, pour justifier la débâcle. Mais, cette concurrence, elle n'a pas eu à débourser les sommes astronomiques que Vetropack a dû débourser pour un four écologique! Isabelle Moret blâme encore les "conditions-cadre", par exemple les impôts, qui, on peut le parier, sont certainement beaucoup moins pesantes pour ladite concurrence!
Et nous entrons ici dans le vif du sujet : un mondialisme ultralibéral exacerbé, auquel la Suisse adhère sans le moindre état d'âme, et qu'elle justifie en clamant qu'il est nécessaire pour l'économie et pour l'emploi. Balivernes! Saint-Prex nous montre ce qu'il en est réellement! Cet ultralibéralisme mondialiste exacerbé est néfaste pour notre économie, et donc pour notre emploi, parce qu'il permet de mettre en concurrence les entreprises suisses avec des entreprises étrangères qui bénéficient, presque toujours, d'une législation, notamment écologique, bien plus clémente que la nôtre, et qui régulièrement gagnent les marchés! Cela est évident avec l'agriculture.
La casse est sèche en Suisse, il est temps de revenir à un marché régulé avec des frontières! Et de mettre à la poubelle ce nauséabond accord-cadre que l'UE veut nous imposer de force
In fine, tout cela doit nous faire réfléchir! Et doit nous faire douter des affirmations lénifiantes de tous ces gens qui nous incitent à lâcher la proie pour l'ombre!
Jacques Davier (Mai 2024)