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Les Poèmes de la Lune Rouge (XXVII)

Travail en cours. La numérotation du chapitre est provisoire.

XXXVII

La maison était une ancienne ferme du XVIIème siècle, rénovée avec goût et dans le respect de l'architecture traditionnelle campagnarde locale. Jacob s'y plaisait bien. Sa chambre était à l'étage, distribuée, comme celles de ses frère et sœurs, le long d'un couloir qui semblait interminable à l'enfant qu'il était.

Il aimait se retirer dans sa chambre après le souper, pour s'asseoir dans son lit, le dos calé contre le mur à l'aide d'un coussin. Une fois confortablement installé, il prenait son Tintin, et lisait jusqu'à l'heure d'éteindre les feux. Il laissait la porte de la chambre entrouverte, car il aimait bien sentir la présence de ses cadets, qui vaquaient chacun à leurs occupations dans leur chambre respective.

Le Tintin du jour était Le Crabe aux pinces d'or, pour lequel il avait une affection particulière, car il venait de le relire quelques mois auparavant! Il aimait particulièrement la partie de l'histoire qui se passait dans le désert, et dans la ville marocaine. Après un moment, à l'appel de sa mère, il alla se laver les dents, puis retourna au lit, où cette fois il se coucha sous les draps.

Il pouvait en général continuer sa lecture jusqu'à neuf heures. Souvent, il posait le livre ouvert sur sa figure, et se mettait à rêver d'aventures lointaines, finissant parfois par sommeiller dans cette position, voire par s'endormir!

Sortant de sa rêverie, assis dans son salon plein de soleil, Jacob tentait de se rassembler! Que faire? Ecrire une énième lettre à Oona, sa belle en-allée? A quoi bon? Il espérait son retour, et savait qu'il y avait une bonne chance pour qu'elle revienne. Mieux valait faire le mort! Il sortit et partit pour Chez Tony, sympathique bistrot du quartier dans lequel il lut la presse, et notamment Le Postier, en avalant deux ou trois binches! Les articles gauchistes de cette feuille de chou avaient toujours le don de l'énerver!

C'est pourquoi il se leva, paya et retourna chez lui. Il s'assit, sans transition, à sa table de travail. Il avait décidé de mettre la dernière main au nouvel article qu'il avait promis à son pote Carpaccio, pour sa publication de droite, La Réaction Intersectionnelle, dans laquelle il avait déjà publié quelques textes bien sentis!

Le sujet du jour était le réchauffement climatique, et il avait pris le parti de s'attaquer à cette idéologie délétère par son point faible, à savoir l'énergie et les moyens de la produire! Il se prenait pour un marxiste, remettant en avant la théorie qui voulait que la société était toujours conditionnée par les moyens de production, soit les infrastructures. Il créait le marxisme de droite!

Le texte était déjà prêt. Il ne lui restait qu'à lui donner sa forme définitive, ce qui fut fait en deux heures. Ses doigts dansaient sur le clavier de l'ordinateur! Il ne fit qu'une brève pause pour lire une ou deux Illuminations de Rimbe, puis relut le tout. Il était plutôt content du résultat!

Eoliennes et Panneaux solaires au Rencart

Oui, pour le bien, la sécurité et la pérennité de notre société et de notre économie, et de notre approvisionnement énergétique, refusons ces outils d'un autre âge, inutiles et inefficaces, que sont les éoliennes et les panneaux solaires!

Nous sommes une civilisation hyper-développée, (encore) civilisée, n'en déplaise à certains obscurantistes, qui possède des moyens surpuissants et techniquement sûrs de produire beaucoup d'énergie, et que choisissent les verdogauchichtes qui nous gouvernent? De retourner à l'Antiquité et au Moyen Age, en favorisant des moyens dépassés, intermittents, qui génèreront manque et sous-approvisionnement chroniques, mettant ainsi en péril la société et l'économie!

D'abord avec les éoliennes, système mécanique pareil aux moulins à vent, qui dépendent des bienfaits du dieu Eole, leur nom le dit, et se grippent au moindre caprice divin, comme un coup de froid! Ensuite avec les panneaux solaires, qui sont l'équivalent de l'antique lentille solaire d'Archimède, qui ne marchent pas, ou quasiment pas, par temps couvert ou pluvieux, et pas du tout la nuit (fallait-il le préciser?) car ainsi l'a voulu Hélios! Alors que nous disposons de moyens techniques de pointe permettant de produire de l'électricité, grâce au carbone (charbon, pétrole, gaz) et à l'atome! Quel monde de fous! Ces choix sont suicidaires, on ne le dira jamais assez!

Surtout que la consommation d'électricité va monter en flèche! Et que l'électricité ne se stocke pas. Ce que vous consommez est ce qui est produit sur le moment. Le stockage, piles notamment, s'entend en heures, maximum jours, et peut éventuellement être envisageable pour une villa, mais pas dans l'utilisation industrielle de l'énergie, détail qui intéresse fort peu d'ailleurs les politicoverdobobos qui vivent souvent de sinécures étatiques. Je n'ose penser à combien d'éoliennes il faut pour concurrencer une centrale nucléaire, avec tout le saccage écologique et environnemental qui leur sera redevable!

"L'électricité est une énergie secondaire et un vecteur d'énergie, résultant d'une transformation d'énergie primaire. Une fois produite, elle est instantanément consommée ou perdue. Elle n'est pas directement stockable (sauf dans un condensateur) et doit donc être convertie en une autre forme d'énergie pour être stockée." (Wikipedia, article Stockage de l'énergie, consulté le 3 mars 2021).

L'atome ne pollue pas, et on trouvera bien sûr une solution pour les déchets, quant au carbone, c'est un bienfait pour la Terre et la nourriture de ses habitants, et il n'est quasi pour rien dans le réchauffement!

François Gervais, dans son dernier ouvrage, Merci au CO2, explique qu'il y a bel et bien un bénéfice à retirer du CO2, ce gaz nourrissant la végétation en général, et les plantes nutritives en particulier. Il ajoute, dans une émission de Sud radio, que la "fixette" sur le CO2 est due à « un énorme business », se comptant en milliards ! Concluant qu'il n'y a aucune urgence climatique!

Non, le climato-réalisme est de mise comme jamais, au regard des folies fascisantes et extrémistes (l'interdiction et l'obligation deviennent des mantras) que les verdurogauchistes nous préparent! Comme l'interdiction totale du CO2, les coupures de courant généralisées, le retour du froid dans les appartements et les maisons, avec pour corollaire la recrudescence des bronchites, pneumonies, bronchopneumonies et autres tuberculoses, l'idéologie morbide de l'économie d'énergie obligatoire, imposée sans discussion, l'extraction au forceps de nos pensées de tout désir d'avoir chaud, la dissémination démente des éoliennes et des panneaux solaires, les moyens de production d'énergie les plus rétrogrades et primitifs, en vérité, qu'on puisse imaginer, comme déjà dit, la condamnation des centrales nucléaires, au pétrole et à gaz, les meilleures du point de vue de la productivité... Bref, le retour à l'âge de pierre!

Ils sont d'ailleurs tellement conscients de l'insuffisance des moyens "verts" de production d'énergie, que la petite phrase "il faudra se restreindre" commence à se faire entendre, de ci, de là... Parole d'un écolo!

Oui, il tenait le bon bout! Il ouvrit sa messagerie, et prépara un mail pour Carpaccio, auquel il attacha le fichier Word. Puis il respira un bon coup, et cliqua sur "envoyer"! Alea jacta est!

C'est à ce moment que le téléphone sonna.

Jacques Davier (Avril 2021)

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