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  • Classes hétérogènes, l'échec assuré!

    Dans le Tessin des années quarante, par exemple, les classes, en montagne, pouvaient compter jusqu'á cinquante élèves, tous degrés confondus! Inutile de préciser que l'institutrice ou l'instituteur devaient être des surhommes pour prendre tous ces enfants, bons, moyens et mauvais, en charge! Les cancres étaient souvent abandonnés le long du chemin, faute de temps, et les bons progressaient presque par miracle, et, en général, avec l'aide familiale.

    Or, c'est sur ces rivages désolés que les classes hétérogènes, non de Mme Hiltpold, mais de son administration gauchiste qui lui dicte l'agenda, échoueront! Aucun espoir lorsqu'on mélange les mauvais et les bons! Ceux-là ont besoin de temps et d'attention, dans des classes spécialisées, alors que ceux-ci doivent pouvoir progresser normalement dans des classes homogènes! Sinon, le risque d'une baisse de niveau guette!

    Il est vraiment temps de mettre un terme aux délires gauchistes, voire communistes, dans la plus pure tradition stalinienne, de l'école genevoise et, pour ce faire, reprendre en main cette administration idéologisée, véritable nomenklatura qui, depuis Chavannes, tient le haut du pavé! Mais, pour cela, il faut du courage... ou de la volonté? Oh vous, hommes de bonne volonté, qui agissez juste et bien loin des idéologies, où êtes-vous?

     

    Jacques Davier (Juillet 2025)

  • L'écriture juste!

    Tout d'abord, une gorgée de café! Car c'est du lourd! Voyez plutôt. Une étude nationale suisse, menée par les cantons sous l’égide de la Conférence des directrices et directeurs de l’instruction publique, montre que la majorité des élèves romands ne maîtrise pas l'orthographe à la fin de la scolarité obligatoire.

    En effet, seuls 41% des élèves romands sont bons en la matière! Et les différences sont relativement importantes selon les cantons : 50% des objectifs atteints dans le Jura, mais 40% pour Genève et Vaud, 42% à Fribourg, 44% en Valais et 36% pour Neuchâtel, dernier de la classe!

    Que penser de cet échec? Et bien, tout d'abord que cela n'aide pas nos jeunes, car savoir écrire c'est posséder une clé d'entrée dans le monde professionnel. C'est aussi avoir accès à la satisfaction, au plaisir de maîtriser un art difficile, ce qui est excellent pour le moral!

    Ensuite, que cela ne s'est pas produit par hasard. L'orthographe, comme la grammaire et l'écriture françaises en général, est vue dans certains cercles, minoritaires dans la population mais qui tiennent le haut du pavé dans les administrations en charge de l'instruction publique, comme une scorie patriarcale, donc forcément détestable et, du coup, à bannir des écoles!

    Par pure idéologie, l'enseignement du français n'est plus une priorité dans nos cantons romands. Pour ne pas soi-disant pénaliser, voire stigmatiser les élèves, on a négligé l'orthographe, considérée comme un "marqueur social"! Même s'il y a des enseignants "résistants" qui font tout de même le job!

    Enfin, il ne faut pas négliger la parfois grande proportion d'élèves allophones dans les classes, qui est sans doute une des raisons de la pédale douce mise sur l'orthographe. On peut d'ailleurs se demander si ces jeunes, qui ne parlent souvent pas du tout français avant d'arriver en Suisse, ne seraient pas mieux dans des classes spécialisées, où ils pourraient progresser à leur rythme. Classes qui existaient naguère, mais qui ont été supprimées car non inclusives. Encore l'idéologie!

    Tout cela est bien attristant et désolant, surtout, je le répète, pour les élèves eux-mêmes, auxquels on ne rend pas service! J'espère que les résultats de cette étude serviront d'électrochoc pour une Instruction publique bien trop idéologisée, qui a manifestement besoin de se recentrer sur son coeur de métier!

     

    Jacques Davier (Mai 2025)