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Van der Graaf l'électrique (Les perles du rock, 5)

Van der Graaf Generator (le nom du physicien américain est Van de Graaff, mais on n'en voudra pas à notre bande...) est sans doute l'un des groupes de rock les plus originaux que la (pas si) perfide Albion nous ait donnés! Porté, dans sa formation classique (1969-1972) par la voix de Peter Hammill, les saxes de David Jackson, les claviers de Hugh Banton, la batterie de Guy Evans et la basse de Nic Potter (seulement jusqu'en 1970), Van der Graaf nous a gratifiés de plages sonore inouïes, magnifiées par les mots sublimes et le chant de Hammill. L'absence de guitare électrique  (jouée, en cas de besoin, par leur pote Robert Fripp) fait partie de sa légende, et le démarque de la plupart des groupes de rock de l'époque.

Quand on s'intéresse à la musique de Van der Graaf Generator, on a l'embarras du choix! Pour ma part, je vais rester simple et classique, piochant dans les premières productions, datant des années 1970-1971.

Alors, voici les morceaux que j'ai choisi de partager avec vous :

  • "Killer", extrait du 33T H to He Who Am The Only One (1970), disque qui nous parle d'hélium et d'oxygène, de voyages interstellaires, de poissons tueurs et d'amours perdues!
  • "A Plague Of Lighthouse Keepers", extrait de Pawn Hearts (1971). "Peste soit des gardiens de phare" est un long morceau qui occupe une face entière du 33T, et sur lequel joue, en invité, le guitariste en chef du Roi Cramoisi, à savoir Robert Fripp himself! Un bonus pour le chant extrême de Hammill.
  • "Theme One", instrumental composé par George Martin, vous savez, le producteur des Beatles, et sorti seulement en 45T (1972). Ici, dans une version live en studio, peut-être à la BBC.

Voilà. Bonne écoute!

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