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Histoire - Page 8

  • Climat : Mensonges et taxes!

    Le dérèglement climatique n'existe pas, il n'y a aucune preuve scientifique du phénomène. Le réchauffement, s'il est réel, n'en est pas moins normal. L'explication par le seul CO2 est mensongère, le climat se comporte simplement comme il s'est toujours comporté, et il n'y a aucune intervention humaine dans cette affaire. Tout le monde peut dormir sur ses deux oreilles, y compris les générations futures. Le GIEC est un organe politique, dont la finalité a toujours été d'annoncer, depuis 1987, un réchauffement anormal, causé par l'Homme. En cela, il n'est absolument pas scientifique, ni crédible, et la plupart des climatologues sérieux l'ont quitté.

    Au lieu de se gaver de TSR et autres médias réchauffistes, qu'on lise Emmanuel Le Roy Ladurie, Histoire du climat depuis l'An Mil, histoire de se remettre les idées à l'endroit! Au cours du Moyen Age, on empruntait à pied sec des passages alpins qui sont maintenant sous la glace. Les glaciers ne cessent de jouer le yoyo depuis que le monde est monde. Le Groenland était vert aux environs de l'an 900, d'où son nom, ce qui a permis sa colonisation par les Vikings, qui ont dû le quitter lorsque le climat de l'île s'est refroidi vers 1300-1400.

    Par ailleurs,  décréter une température moyenne pour le globe n'a aucun sens, la température ne cesse de monter et descendre partout. Vous en voulez encore? Et bien, la courbe en forme de crosse de hockey d'Al Gore (2008), sensée prouver que nous aurions un réchauffement anormal actuellement, et que celui-ci serait causé par l'Homme, est lui aussi un pur mensonge, qui omet l'optimum (réchauffement) climatique médiéval, justement parce que ce dernier met à mal la théorie actuelle! Et que dire de la responsabilité du CO2 d'origine humaine dans l'optimum (réchauffement) climatique de l'époque romaine?

    Le fait que les Suisses s'apprêtent apparemment à accepter des taxes et des interdictions, un net affaiblissement de leur pouvoir d'achat, un pourrissement de leur vie en général, pour une chimère, soit le totalitarisme climatique actuel que porte urbi et orbi Sainte Greta du Réchauffisme, voilà qui est incompréhensible. Réveillez-vous, bon sang! Et choisissez avec soin les personnes que vous allez envoyer à Berne cet automne!

     

  • Trop, c'est trop!

    A quoi sert un musée? Lorsque le Musée d'art et d'histoire a été conçu au début du XXème siècle, il était clair pour tout le monde que sa finalité devait être l'instruction et l'élévation artistique et culturelle de la population genevoise. Pas mal, comme ambition! Voir des œuvres, les admirer, les dédaigner, les étudier, dans une salle dédiée, après tout, c'est un privilège ! Et de nos jours ? Au début des années 1980, collégien, j'"utilisais" le Musée peu ou prou de la manière dont il avait été conçu et je ne m'en suis pas si mal porté, je l'avoue!

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  • UN MANOIR AU PURGATOIRE, OU LA DIFFICILE RESTAURATION DU CHATEAU DE DARDAGNY (7ème et dernière Partie)

    7.1 Chronologie du Château de Dardagny

     

    1280 : première citation du seigneur de Dardagny, Aymon, chevalier et vassal du comte de Genève, duquel il reçoit par testament trente livres.

    1298 : sur l'emplacement du château actuel existent deux maisons fortes, séparées par une ruelle et qui appartiennent aux deux seigneurs qui se partagent le fief de Dardagny : André de la Corbière (maison sud) et Michaud de Livron (maison nord).

    1536 : à la Réforme, le fief de Dardagny, Châteauvieux et Confignon devient vassal de la République de Genève.

    1646 : Amédée Favre, bourgeois de Genève, réunit les deux seigneuries dans ses mains.

    1655 : son fils, Daniel, conçoit l'idée de réunir les deux manoirs en un seul. Il commence par exhausser  à une hauteur de trois niveaux les deux bâtiments et la grosse tour d'origine, au sud-ouest; puis, il ajoute trois autres tours d'angle et relie les deux ailes du château par une galerie en bois couverte et fermée, desservie par une tour d'escalier.

    1721 : après être passée entre les mains de la famille Lullin, la seigneurie est acquise par un noble hollandais, Jean Vasserot.

    1731 : son fils hérite du domaine et, nourrissant de grandes ambitions pour son château, il va le transformer en une belle maison de maître du XVIIIe siècle. "Noble Vasserot" démolit la tour d'escalier et aménage un hall d'entrée muni d'un grand escalier d'honneur qui rejoint la galerie du premier étage; côté rue, il ajoute un balcon soutenu par deux colonnes et côté Salève, il ferme la cour intérieure pour y aménager une salle des fêtes, la Salle des Chevaliers, décorée de fresques à l'italienne, qui forme un avant-corps en saillie sur la facade surmonté d'un fronton triangulaire orné des armes des Vasserot.

    1775 : la seigneurie échoit à Jean-Philippe Horneca. Il la transmet en 1779 à son fils Jacques-Antoine, qui change son patronyme en Horngacher. Celui-ci exécute le dernier aménagement interne du château : l'installation en 1780 d'un orgue dans la Salle des   Chevaliers  le prolongement de la galerie du premier étage jusqu'à la porte permettant d'accéder à l'instrument.

    1848 : acquisition du château et de ses terres par Jean-louis Fazy, frère de James.

    1904 : le château est acheté par la commune de Dardagny.

    1916 : un concours restreint prévoit la démolition du bâtiment; nombreuses protestations.

    1925 - 1926 : après quelques années d'incertitude, le Conseil municipal (4 septembre), le Conseil d'Etat (21 septembre) et le Grand Conseil (5 juin 1926) optent pour la conservation et la restauration du château.

    1926 : le château et son parc sont placés sous la protection de la Confédération suisse (26 août).

    1926 - 1932 : restauration, en cinq étapes, de l'édifice par l'architecte Frédéric Mezger. Les travaux commencent le 16 juillet 1926 et le château restauré est inauguré le 11 septembre 1932.

    1935 : le château de Dardagny est classé monument historique par un arrêté du Conseil d'Etat   (3 avril).

    1941 : un second arrêté de classement, donnant avec précision l’état foncier, confirmera le précédent (16 juillet).

     

    7.2 Sources et bibliographie

     

    • Archives communales de Dardagny, Registres des délibérations du Conseil municipal, et divers dossiers et documents relatifs au château.
    • Archives d’Etat du canton de Genève, Registres du Conseil d’Etat, Mémorial du Grand Conseil, papiers Edmond Barde.
    • Pierre Baertschi, Ales Jiranek, Dimensions cachées de Dardagny, Genève, 1994.
    • Danièle Bagnoud, Edouard Beck, Marc Berney, Bernard Crettaz, Anne-Claude Dafflon, Jacques Davier, Aline Ramu, Anne-Marie Vuagnat, La Commune de Dardagny, hier, aujourd’hui … demain, Genève, 1991.
    • Jacques Gros, Historique du Château de Dardagny, Genève, 1931.
    • Service des monuments et sites, Répertoire des immeubles et objets classés, publ. sous la dir. de Pierre Baertschi, Genève, 1994.

     

    Jacques Davier