Minuit Café des Granges
Pour Lydia, en souvenir de l’été 1998
Il est minuit Café des Granges
Triste et sonnés passent les anges
J’offre mon amour entêté
Aux filles, aux fleurs, au bel été
Mais rapide s’abat l’orage
Et noir est le ciel où jaillit
L’éclair dans le vent et la rage
Lame fouaillant ton cœur, Lily
Puis là-haut le tonnerre tonne
Alors les flots tombent d’un coup
Mes lèvres caressent ton cou
Ce sont les tiennes que tu donnes
Dans ce café silencieux
Quand tes yeux plongent dans mes yeux
Jacques Davier
Lien permanent
Catégories : Poe aime!